Se renseigner, se protéger et se soigner !

Le moustique tipule (plus connu sous le nom de « cousin ») est très répandu en France et bonne nouvelle, il est complètement inoffensif ! Le moustique tigre (asiatique) est quant à lui de plus en plus présent sous nos latitudes et malheureusement pour les êtres humains, il amène des maladies graves dans ses bagages…

Pour s’en protéger, voici quelques solutions parmi les plus efficaces : la moustiquaire de fenêtre et lit, le spray ou encore … Voir la liste de toutes les solutions anti moustique.

Pour soulage une piqure, il faudra appliquer de la pommade sur la piqûre et cela à raison de 3 fois par jour. Tous les détails ici.

Après accouplement du mâle et de la femelle, la femelle pond des œufs à la surface de l’eau (eau stagnante, piscine mal entretenue…). Les œufs restent viables 5 à 10 ans dans les conditions optimales de température et d’humidité. L’éclosion des œufs aboutit à la libération des larves. Celles-ci subissent 3 mues successives en augmentant de taille pouvant atteindre 4 à 10 mm au stade IV ou L4. Cette taille varie en fonction de l’espèce et également des conditions de développement.

La durée moyenne de vie des moustiques varie suivant le sexe. Ainsi, la femelle peut vivre durant 2 mois et est capable de pondre cinq fois des œufs. A chaque ponte, près de 150 œufs sont libérés. Contrairement aux femelles, les mâles ne vivent que pendant quelques jours. Ces durées moyennes de vie sont susceptibles de variation selon l’espèce de moustique considéré.

Les sources d’attraction des moustiques sont diverses. Parmi tant d’autres, on peut citer en particulier la sueur et ses composants. Il s’agit de l’ammoniaque, de l’acide urique et de l’acide lactique. Par ailleurs, la chaleur dégagée par l’organisme attire particulièrement les moustiques.

Il est important de signaler que toutes les espèces de moustiques ne sont pas nuisibles en dehors d’une dizaine d’espèces. En ce qui concerne cette dernière, seules les femelles sont susceptibles de piquer et de sucer le sang de sa victime. Le moustique a besoin d’une minute pour faire le plein de sang nécessaire en vue d’entretenir ses œufs. Si durant ce temps, il survient des interruptions, le moustique peut vous piquer autant de fois qui lui permettra de faire son plein de sang. Ainsi, 48 heures après, la femelle pourra pondre ses œufs à la surface des eaux.

Quand il fait froid (hiver), on observe un ralentissement des activités du moustique ainsi que son métabolisme. Il bouge alors rarement et vit en cachette dans les greniers, les grottes, les troncs d’arbre… à l’abri de la pluie et du vent. La forme de résistance varie en fonction de l’espèce de moustique. Certaines espèces vivent ainsi en hiver sous forme de larves ou d’œufs en attendant de retrouver leur pleine forme au printemps.

Les moustiques (mâles et femelles) se nourrissent généralement en butinant dans les fleurs. Mais, les femelles ont besoin spécialement du sang afin de pondre plusieurs centaines d’œufs (300) à la surface de l’eau. En effet, les femelles recherchent les protéines du sang qui sont une source d’énergie énorme et indispensable à leur reproduction.

A l’instar de tous les êtres vivants de la chaîne alimentaire, les moustiques ont des prédateurs. Seulement, les types de prédateurs varient en fonction du stade de son développement. L’immobilité des larves à la surface des eaux stagnantes les expose à l’assaut de nombreux prédateurs. Il peut s’agir des insectes (libellule par exemple), les poissons (gambusis par exemple), les batraciens (la grenouille par exemple) etc. En phase d’adulte, le moustique devient la proie de nombreux oiseaux insectivores (martinets, chauve-souris, hirondelle…).

Cet insecte n’a à priori pas d’organes pouvant susciter la frayeur humaine. Il est cependant une triste réalité que le moustique représente l’insecte le plus mortel que connaisse le monde. Ce caractère dangereux est essentiellement lié à la piqure de la femelle qui est le vecteur de nombreux parasites et germes microbiens. Diverses maladies (fièvre jaune, dengue, virus du Nil occidental, chikungunya et autres) sont ainsi transmises par la femelle. Le paludisme est la maladie la plus populaire reconnue à cet insecte.

Les moustiques font parfaitement partie de l’écosystème. De ce fait, leur utilité devient une évidence. Les moustiques adultes ainsi que les larves servent de nourriture à de nombreux autres êtres vivants de la chaîne alimentaire. Les moustiques sont par ailleurs fortement impliqués dans la pollinisation des végétaux. Leur contribution est notamment reconnue en ce qui concerne la pollinisation du cacaoyer. Les moustiques ont également contribué à la régulation de la population des mammifères.

La température optimale de développement des moustiques se situe entre 18 et 30 °C selon les recherches d’un Professeur au CHU de Strasbourg : Monsieur Stéphane Gayet. En dehors de cet intervalle de température, le métabolisme de l’insecte est donc affecté et peut conduire à sa mort. L’hygrométrie idéale pour le développement de cet insecte est de 50 % tandis que pour la ponte, la femelle a besoin de l’eau à un minimum de 25 °C de température.

Le vol des moustiques produit un bruit (vrombissement) remarquablement désagréable à l’oreille. Cette particularité est liée à la puissance et à la fréquence des battements d’ailes. La fréquence de battement des ailes du moustique fait près quatre fois celle d’un autre insecte de la même taille. Le bruit résultant du vol des moustiques notamment des femelles vise à séduire et à signaler leur position aux mâles.

Plusieurs maladies sont transmises par la piqure du moustique. Au nombre d’elles, on peut citer le chikungunya, la fièvre du Nil occidental, la fièvre jaune et la maladie de la dengue qui sont en réalité dus au virus. Cet insecte peut également à travers sa piqure provoquer la maladie de Lyme, la peste et autres qui sont des maladies d’origine bactérienne. On distingue enfin les maladies d’origine parasitaire dont le paludisme, les filarioses, la maladie du sommeil, les leishmanioses etc.

La transmission des maladies par les moustiques s’effectue partout et notamment en zone endémique. En effet, le moustique sain s’infecte en piquant un individu infecté par le virus ou le parasite. Le porteur est ainsi malade et héberge par conséquent dans son sang les germes de la maladie. Le moustique, lors du prélèvement de sang s’infecte et infectera ensuite les individus sains qu’il piquera.

Au nombre des 3500 espèces de moustiques reconnues dans le monde, seulement 65 espèces se retrouvent en France. Mais une quinzaine est capable de piquer leurs victimes (hommes, animaux domestiques…). Les sous-espèces les plus craintes sont l’Aedes Aegypti et l’Aede Albopictus encore appelé le « moustique tigre ». Ces moustiques sont des vecteurs d’un certain nombre de maladies à savoir : le Chikungunya, la Dengue, la Fièvre jaune etc. On distingue également l’anophèle (Anopheles gambiae) qui transporte le Plasmodium et qui est le vecteur du paludisme. Ces moustiques peuvent également transmettre la filariose lymphatique. Les Culex dont le Culex quinquefasciatus et le Culex pipiens sont également très craints. Il faut dire que le premier est à l’origine de la filariose et de la fièvre de Nil tandis que le deuxième ne transmet aucune maladie.

Les idées reçues sur le moustique sont nombreuses. Il n’est donc pas rare d’entendre que la citronnelle est un répulsif naturel du moustique. Il se dit également que le taux de sucre dans le sang est la principale source d’attraction de cet insecte. Par ailleurs, le moustique ne vit que durant la saison de l’été. Selon certaines opinions, le moustique tigre pique plus qu’un moustique ordinaire. Le moustique tigre ne serait pas présent dans le sud de la France et transmettrait dans le nord de la France le virus du SIDA.

Le vol du moustique tigre est plus silencieux que la plupart des autres espèces de moustiques. Il est d’autant plus dangereux car on ne l’entend pratiquement pas nous approcher…

Il existe des pièges à moustiques pour les attirer et les piéger afin d’éviter qu’ils ne viennent vous piquer…